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  • Photo du rédacteurAndréa Maheux

Vers un bannissement des arômes de vapotage

Santé Canada a partagé un mémoire sur l’interdiction des saveurs de vapotage en 2021 à l’exception de la menthe, du tabac et du menthol. Cette décision amène les consommateurs à songer un retour vers la cigarette et l’industrie de vapotage doit trouver des solutions rapidement.


Rien n’est encore certain pour le moment, mais le but de ce projet est d’enrayer le vapotage chez les jeunes. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le nombre d’adolescents canadiens utilisant la vapoteuse a doublé en deux ans.

Employée à Disctinction Vape depuis quatre ans, Jennyfer Laforge pense que ça n’enrayerait pas le problème et que cela aurait un grand impact sur les ex-fumeurs.

Lorsqu’elle a parlé du projet de loi à ses clients, elle a eu plusieurs commentaires de ses clients comme « tant qu’à vapoter du tabac, je vais fumer la cigarette » ou « je vais en acheter sur Internet ».



Le taux de jeunes qui vapotent est passé de 16,3 % à 31,7 %en deux ans (CQST). (Photo : Andréa Maheux)


Elle explique qu’il existe plusieurs façons de contourner le système. Déjà, il y a des boutiques de l’industrie du vapotage qui se préparent à l’éventualité du bannissement des saveurs. Ils créent ce qu’on appelle des shots de saveurs qu’on achète avec une bouteille de e-liquide pour les mélanger. Le projet de loi bannissant la vente de liquide pour vapotage avec saveurs n’interdit pas la vente des deux produits séparés.

Jennyfer met de l’avant un parallèle avec le cannabis. « Même avant la légalisation, ça n’a jamais empêché personne de fumer. La seule différence est que tu peux te le procurer de façon plus sécuritaire. » Pour elle, il n’y aura aucune différence chez le taux de vapotage chez les jeunes. Ils vont seulement se le procurer ailleurs.

L’employée a aussi confié son inquiétude sur le retour vers le tabagisme. Au Québec, on compte 1,1 million d’ex-fumeurs. Patrick Vallée, 44 ans, en fait partie. Après avoir fumé la cigarette pendant 29 ans, il affirme que la vapoteuse lui a « sauvé la vie ». Les effets sur sa santé ont été nombreux : meilleure capacité respiratoire, baisse de la toux, etc.

Il pense que les jeunes ont commencé à vapoter par influence sociale et que ça les empêcherait de continuer dans cette voix.


« [Le vapotage] a incité plusieurs jeunes à faire de la fumée pour faire de la fumée. C’est un contre-effet décevant du vapotage. En tant qu’ex-fumeur, ça m’a sauvé la vie, je n’aime plus la cigarette », soutient-il. Il pense toutefois cette décision est décevante pour les ex-fumeurs puisque le vapotage élimine plusieurs substances nocives notamment l’arsenic et le goudron.


L’employée de Distinction Vape est aussi d’accord pour affirmer que le vapotage est un outil essentiel pour les anciens fumeurs.

On se rappelle que le 23 juillet dernier, la concentration maximale de nicotine dans les liquides est passée de 66 milligrammes par millilitres à 20.

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